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Je suis illustratrice indépendante et je travaille pour la publicité, l’édition et la presse féminine.
Originaire de Lyon, j’ai étudié à la Martinière Terreaux puis à Paris à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’arts Olivier-de-Serres.
Mes dessins racontent des histoires à partir de scènes de la vie quotidienne où les décors sont suggérés, trame sonore de l’image, pour mettre en avant les personnages comme sur une scène de théâtre.
Le style de mes illustrations est souple et rond avec une pointe d’humour.
Le traité « non fini » du dessin garde la sensibilité des recherches. Il est ma marque de fabrique.
La couleur, une matière, un imprimé s’installent par touches légères.
Je préfère souvent les esquisses aux dessins trop aboutis.
Mes techniques peuvent varier, encre, acrylique, feutre… suivant l’imaginaire à représenter.
De cette façon, j’adapte mon graphisme à la singularité de votre marque, de votre produit ou service.
L’objectif : mettre en image, sur mesure, les valeurs à transmettre.
« Chacun de nous rêve éveillé. Mais seuls les dessinateurs le traduisent sur le papier »
Chris Ware
Un bon coup de crayon et un style affirmé : tels sont les atouts de l’illustrateur qui met en images un article de presse, un conte pour enfants, un message publicitaire, un site web ou encore un jeu vidéo.
L’illustrateur est avant tout un artiste. Il doit avoir du talent, de la créativité, de l’imagination et un bon coup de crayon.
Caricatural, naïf… il est souvent défini par un style qu’il nourrit chaque jour en s’imprégnant des visuels qu’il rencontre (étiquettes, affiches, emballages, publicités, etc.). Il connaît également les techniques de base du dessin, les principes de colorimétrie, de même que les logiciels graphiques.
De l’humour et de la curiosité
Les magazines remplacent souvent les photos par des illustrations. Ces dernières doivent apporter un plus : de l’humour, de l’imagination, un esprit journalistique et parfois même une opinion politique. C’est ce qui caractérise le dessinateur de presse. L’illustrateur possède ainsi une bonne culture générale et de la curiosité : il aime se rendre dans les expos, lit la presse spécialisée et se tient au courant des dernières tendances et innovations technologiques.
Dans ce métier, la personnalité est aussi importante que le talent : savoir se vendre est indispensable pour décrocher des commandes. Il ne faut pas hésiter à faire du porte-à-porte, muni de son book, pour proposer ses travaux, ou relancer les maisons d’édition et les directeurs artistiques. Un travail de longue haleine qui nécessite dynamisme et audace.
Le rough, un mot étrange venu d’Outre Atlantique pour désigner un type de dessin bien particulier. Ce n’est ni un croquis, ni un crayonné, mais le dessin d’une idée à venir, la transcription et la concrétisation d’une image mouvante de notre cerveau pour qu’elle prenne du sens en quelques traits…
Le rough est l’outil de prédilection de tous ceux qui veulent faire de l’image narrative ou de la bande dessinée. Il permet de préciser, de tester et d’échanger des idées graphiques.
En arts graphiques (publicité, communication, imprimerie) un rough (qui se traduit par une ébauche ou une esquisse) est une illustration sommaire destinée à donner au client ou au concepteur un aperçu visuel d’une illustration ou d’une mise en page. C’est l’abréviation de l’anglais rough draft (« brouillon »). Rough signifie rugueux, sommaire.
Dans l’univers de la presse, le terme désigne la pré-maquette d’une page réalisée à l’aide d’un feutre ou d’un crayon.
Plus spécifiquement, dans les studios de création, le rough est un dessin qui doit simuler une photographie (ou, plus rarement, une illustration) avant que celle-ci ne soit effectivement réalisée. Le rough est effectué par un dessinateur souvent spécialisé, le roughman, qui utilise des gammes de feutres sur des supports papier destinés à cet usage (papiers dits lay-out, fins, lisses, relativement transparents).
Dans le monde de la mode, avant d’être coupées et cousues, les nouvelles créations sont présentées sous forme d’esquisses dessinées à la main. Vous devez d’abord dessiner un croquis, la silhouette d’un mannequin qui servira de base à votre dessin.
Le but n’est pas de dessiner un modèle réaliste, mais plutôt une toile vierge avec des personnages qui serviront de support pour présenter les robes, jupes, chemisiers, accessoires et l’ensemble de vos créations. Ajouter des couleurs et du détail comme les plis des vêtements, les coutures et les boutons, contribuera à donner vie à vos idées.
L’illustration de mode est une activité artistique consistant à représenter par le dessin des vêtements de mode destinés à la publication, par exemple dans un magazine de mode ou une affiche. Apparue au début du xixe siècle, elle est réalisée par les peintres et dessinateurs. Très liée à la haute couture, l’illustration de mode connait des décennies de gloire dès le début du xxe siècle où l’année 1908 avec la première publication du couturier Paul Poiret marque symboliquement le passage d’une illustration statique et datée à une illustration moderne, créative, innovante. Déjà omniprésente, elle connait, des années 1930 à la fin des 1950, son heure de gloire par les magazines et la publicité : les illustrateurs sont des artistes reconnus. Remplacée par la photographie de mode dont l’histoire la complète, elle finit par disparaitre presque totalement au début des années 1960, à l’exception notable de son représentant René Gruau ou de quelques résurgences tel que Antonio Lopez.
Blandine ,
Où et quand êtes vous née, vos études ?
Je suis née à Lyon en 1964. J’ai fait des études en arts appliqués à la Martinière Terreaux à Lyon puis à Paris à Olivier de Serres en communication visuelle.
Vos influences en dessin ?
Aubrey Beardsley, Gruau, Kiraz, Hugo Pratt, Serge Clerc, David Hockney… à la base… mais mes influences évoluent tout le temps, la peinture, le cinéma, l’art contemporain urbain, les scènes de la vie quotidienne, l’illustration, le design graphique, la BD… c’est des univers tellement riches !
Avez-vous une technique préférée ?
Mélanger : le trait à l’encre, plume, pinceau, brosse, les matières à la vinylique, les collages et Photoshop. Chaque outil ouvre un imaginaire différent.
J’aime les accidents du dessin manuel, les “hasards” du logiciel Photoshop, et certains défauts d’impression.
Vos recherches personnelles sont elles liées avec votre production professionnelle ?
Oui, il n’y a pas de séparation.
Je travaille beaucoup le modèle vivant, c’est mon école ! j’ai des dessins et des techniques que j’ai expérimentées pour moi et qui nourrissent mes travaux de commande.
Une image de la féminité ?
Romy Schneider qui attache ses cheveux, la grâce absolue, Berthe Morisot dans ses grosses robes blanches en nuage…
Comment faites-vous vos recherches ?
Sur internet, dans les magazines, dans les livres, les vitrines, la photo, les amis et tout ce qui éveille mon intérêt .
Comment décririez-vous votre travail ?
Comme une musique cool, des rythmes graphiques, une écriture ( de gauchère) avec peu de lignes droites et plein de courbes. Mon rêve serait de faire de la slow illustration.
Mes personnages sont les héros et posent dans un décor comme sur une scène de théâtre.
Je ne vois pas en perspective, je travaille en 2D.
Je fais beaucoup de recherches , de crayonnés et puis en travaillant, l’image se simplifie et c’est la bonne, c’est la main qui décide.
La commande dont vous rêvez ?
Une marque de vêtements ou de food dont l’ADN correspondrait à ce que je fais mais surtout une belle relation conviviale d’échange avec le client …